Retraite
Suppression de tous les régimes de retraite existants et remplacement
par le régime unique de la R.A.C.
Il s'agit de la Retraite à la Carte. Chaque actif cotise chaque mois pour sa
retraite. Il n'a pas besoin d'avoir cotisé un nombre d'années minimales pour
bénéficier d'une retraite à taux plein. Dès qu'il le souhaite, il peut prendre sa
retraite définitive ou bien provisoire.
a) Retraite définitive :
La retraite définitive est motivée par 2 critères : l'âge avancé, un niveau de
santé insuffisant pour supporter le stress et la fatigue dus à la vie active.
- L'âge avancé est déterminé par rapport à la nature du métier exercé par le
futur retraité. Les spécialistes, les nombreuses statistiques médicales, les
services de l'INSSED, en concertation avec les syndicats et les partenaires
sociaux, permettront d'établir et de fournir un tableau exhaustif des
différents âges avancés officiels, métier par métier. Un écrivain, un ouvrier
spécialisé en travaux publics, un informaticien, un musicien, un enseignant
ne seront pas amenés à prendre obligatoirement leur retraite au même âge.
De plus, toute personne ayant atteint l'âge avancé donnant droit à retraite
définitive n'est pas obligé de la prendre s'il désire continuer à travailler et si
sa santé le lui permet.
- Une échelle comportant dix graduations va définir le niveau de santé. Dès
qu'un actif a atteint le niveau 10, quelque soit son âge, il a le droit et
l'obligation de prendre sa retraite définitive.
b) Retraite provisoire :
La retraite provisoire peut être considérée comme une étape intermédiaire
dans la vie d'une personne active. Elle doit lui permettre de se ressourcer
mentalement et physiquement avant de reprendre la vie active, ou bien de
réaliser un projet personnel nécessitant du temps et de la disponibilité et
incompatible avec les charges et les responsabilités de la vie en entreprise.
Elle peut être prise une seule fois par toute personne en situation d'activité et
ayant cotisé 10 ans au minimum. Elle durera pour le retraité temporaire (RT)
tant que celui-ci n'aura pas épuisé son crédit de points de retraite constitué
par ses cotisations personnelles et dans une période maximale de 5 ans. Il
peut également décider de mettre un terme à sa retraite provisoire avant
d'avoir épuisé son crédit.
Un RT qui reprend la vie active doit être réembauché dans la dernière
entreprise où il était salarié et à un niveau de salaire équivalent à son dernier
salaire avant départ en retraite provisoire.
c) Financement des retraites :
Les actifs cotisent pour leur propre retraite, non pour celle des autres.
Arrivés à un âge où ils sont censés ne plus avoir d'emprunts à rembourser, ne
plus avoir les mêmes besoins ni les mêmes appétits, être propriétaires de leur
maison, etc..., les retraités définitifs (RD) percevront une retraite mensuelle
maximale (régime du MPS : Montant de Pension Standard) équivalente à leur
dernier salaire s'ils le souhaitent, mais auront aussi la possibilité de définir
eux-mêmes ce montant à la baisse ou à la hausse en fonction de leur situation
personnelle et de leurs besoins propres à chacun tout en réalisant de
l'autofinancement (régime du MPP : Montant de pension Personnalisé).
Dès qu'ils ont épuisé la réserve d'argent de leur compte retraite dans la caisse
où ils ont cotisé, les RD basculent dans le régime du M.V.G. : minimum
vieillesse garanti, financé par l'I.U.D.S. et dont le montant est indexé sur
celui d'un pourcentage du M.S.G., à définir en concertation avec les
partenaires sociaux.
Les RT perçoivent une retraite dont le montant est équivalent à celui de leur
dernier salaire au moment de leur départ en retraite provisoire.
d) Transparence, mise en place et pérennité du système :
Les caisses de retraite auront la responsabilité de faire fructifier par des
placements financiers sans risque l'argent des cotisations de leurs clients et
seront tenues de les tenir au courant de l'avancement de leur capital retraite
avec les intérêts acquis, trimestre par trimestre, chiffres et graphiques à
l'appui.
La mise en place d'un tel système sera immédiate et ce nouveau
régime sera appliqué au plus grand nombre possible de personnes sur le point
de prendre leur retraite définitive ou sur celles qui sont déjà à la retraite.
Pour les personnes à la retraite depuis un certain nombre d'années et pour
lesquelles il ne sera pas possible d'appliquer le nouveau régime sans réduire
de façon significative le montant de leur pension mensuelle du fait d'une
insuffisance de trésorerie dans les caisses, le financement de leur retraite ou
de son complément sera assuré par l'I.U.D.S. jusqu'à leur décès.
Par ce moyen très simple, le déficit chronique que connait actuellement notre
système de retraite par répartition sera progressivement appelé à disparaître
sur une période plus ou moins longue et quelque soit le nombre de personnes
en situation d'activité, les personnes retraitées sont assurée d'être payées
chaque mois jusqu'à leur décès sans que cela pèse lourdement sur les revenus de la
population active et notamment les générations à venir.
Les personnes qui décident de définir le montant de leur retraite à un niveau
inférieur à celui de leur salaire l'année de leur départ à la retraite, vont
pratiquer l'autofinancement de leur retraite sur une période pratiquement
indéfinie. C'est-à-dire :
La part du montant maximal de la pension mensuelle qui n'aura pas été
versée au retraité sera utilisée par la caisse de retraite pour alimenter un fond
de placement à faible risque et à haut rendement permettant ainsi de
continuer pendant très longtemps à payer le retraité au taux qu'il aura lui-
même défini.
A tout moment, suivant ses besoins, le retraité peut passer du régime du MPS
au régime du MPP et vice-versa. Charge à lui de gérer son plan de
financement retraite de façon à ne jamais arriver ou arriver le plus tard
possible au régime du M.V.G. qui serait de toute façon à son désavantage.
e) Faisabilité du système :
A ceux qui vont objecter qu'il n'y aura jamais assez d'argent pour financer ce
nouveau système de retraite par autofinancement, le Roy
tient à rappeler que depuis le milieu du 18ème siècle, l'économie mondiale
est une pyramide qui repose sur sa pointe et qui s'appelle la confiance.
Un être humain, plus qu'un système économique, plus qu'un produit ou une
marque, plus qu'un diamant ou un lingot d'or, plus que du pétrole ou de
l'uranium enrichi, plus qu'une quelconque richesse naturelle, représente une
valeur infiniment digne de la confiance de ses semblables.
«Replaçons l'être humain au centre du système et non pas le système au
centre de l'humanité».